C'est celui que j'ai choisi d'emporter....
lmpressionnant ces alignements de Carnac !
Mon Béarn, région pyrénéenne de la France
Bonjour à vous, mes aminautes.
Certains d’entre vous me connaissez par mes diaporamas.
Par mes diaporamas aussi, vous avez commencé à mieux connaître ma région.
Mais j’avais envie de vous la présenter un peu mieux, un peu plus, de vous aider faire
connaissance avec ses beaux sites, mais aussi avec certaines personnes, certaines activités qui font partie de ma vie dans cette belle région.
Vous comprenez déjà que mon site sera un peu fourre-tout, mais que tout sera relié
Par la passion que je porte à mon coin de terre…
Alors, je vous souhaite une heureuse découverte…
C'est celui que j'ai choisi d'emporter....
lmpressionnant ces alignements de Carnac !
Sur des tables bancales s’étalent tous les livres ;
Et, derrière les piles dressées en équilibre,
Les visages anxieux des auteurs exposants,
Chacun devant son bien, chacun à son auvent.
Leurs livres, leurs enfants, sont offerts à la foule ;
Oui, mais… de foule point. Comme un ruisseau qui coule
Le flot des curieux passe sans s’arrêter.
Un regard, un sourire… Prêts à continuer !
Que viennent-ils chercher ? Quelle envie les entraîne
Vers se lieu isolé ou s’étalent poèmes,
Témoignages de vie, et romans, et essais ?
Rentre un caniche blanc par ses maîtres traîné.
Dans son petit cerveau de chien à sa mémère,
Que peut-il percevoir, lui qui est au ras de terre,
De l’attente fébrile de tous ces exposants,
Espérant, redoutant voir partir leur "enfant" ?
ce petit animal, comment peut-il savoir
le mal-être qui flotte, lui qui ne peut tout voir ?
Devant chaque étalage il s’arrête pourtant,
Attentif à chacun, et chacun contemplant ;
Que peut-il percevoir de toutes leurs souffrances,
Sous le masque imposé par la simple décence,
Est reparti soudain le tout petit chien blanc,
Traîné en bout de laisse par un maître insouciant.L’ours brun des Pyrénées est un magnifique plantigrade, en général pacifique, mais en voie de disparition, car il a été chassé à outrance, d’une part, et que d’autre part le tourisme de montagne ne lui laisse plus beaucoup d’espace vital.
Heureusement
( ???) nos bureaucrates de Paris ont eu une idée, une de ces idées qui viennent derrière un
bureau, dans les pièces capitonnées des ministères si loin des réalités de terrain : puisque l’ours des Pyrénées disparaît, on va lui apporter
du sang neuf et importer des ours de Slovénie ! Ce qui fut fait.
Mais voilà… L’ours de Slovénie n’a pas derrière lui des générations de cohabitation avec les humains. Son instinct ne peut pas lui dire, lui qui est habitué aux espaces illimités, les dangers de
cette cohabitation, pour l’un comme pour l’autre. Et une polémique violente est née dans nos calmes vallées. Pour ou contre l’ours ? Chaque camp a ses passionnés. Et il y a, heureusement,
ceux qui tentent de trouver une solution intermédiaire. Mais en attendant, les attaques de troupeaux sont de plus en plus nombreuses. L’ours tue une ou deux bètes, mais les autres, affolées, avec
l’instinct grégaire qui caractérise les moutons, se jettent dans les précipices et se tuent parfois par dizaines. Les bergers appellent l’ours "le voleur de sommeil". C’est bien dire l’angoisse
qu’il suscite…
Pour l’instant, notre ministre de l’environnement a décidé de lâcher d’autres ours dans nos vallées. Alors, affaire à suivre…
Et un petit poème
de ma composition :
L’ours, roi des forêts et des vertes montagnes,
Majestueux et lourd, imposant et pataud,
Le voici maintenant parcourant la campagne,
Un anneau dans le nez, amusant les badauds…
Il ne connaîtra plus la forêt séculaire,
La myrtille odorante et le champignon roux,
le saumon frétillant bondissant dans l’eau claire,
le soleil, la rosée, les étés, le vent fou.
Dressé, maté, dompté, mené par une chaîne,
Oublieux d’autrefois et des splendeurs passées,
Dansant sous le bâton du dresseur qui le mène
Il martèle le sol de son pas cadencé.
L’homme l’a asservi. Oublieux de sa race,
Ignorant de sa force, ridicule et pataud,
Il danse maintenant sur les rues et les places
Sous les cris des enfants, les rires des badauds.
Pourtant on voit parfois dans sa prunelle sombre
Passer une lueur… un appel… comme un cri…
Il revoit vaguement le sapin et la combe
D’où on l’a arraché, lorsqu’il était petit.
Alors, humant dans l’air les senteurs printanières,
les parfums oubliés, les aromes lointains,
Recherchant dans le vent les odeurs familières,
Il fixe au loin les monts verdoyants et hautains…
Vous trouverez sur ce lien l'interview que m'a consacré Arnaud Lepresle dans une
émission culturelle hebdomadaire.
J'y parle de ma passion de créer des diaporamas.
Interview par Arnaud Lepresle pour "de l'art vite !"
Puis cliquer sur Jacky Questel (le petit
haut-parleur)
- 500 gr de farine
- 4 œufs
- 100 gr de sucre
- 125 gr de beurre
- 1 sachet de levure
- sel
- zeste de citron
- rhum, armagnac ou eau de fleurs d'oranger
- sucre glace
- huile.
Dans une terrine, verser la farine.
Au centre, ajouter les œufs battus, le beurre ramolli, le sucre, le sel et le parfum désiré.
Mélanger, incorporer la levure.
Bien pétrir.
La pâte doit être lisse.
Etendre au rouleau à 5 mm d'épaisseur.
Découper des bâtonnets, triangles, ronds... et les plonger dans la friture.
Une fois dorés, égoutter, saupoudrer de sucre glace.
Des bleus, des blancs, des roses, des grenats, des milliers d'hortensias sur
les routes, dans les jardins.
Plus de 200 photos d'hortensias prises en 15 jours... Je vous en livre quelques uns.
Le granit et les hortensias... que la Bretagne est belle !